DE QUELLE JEUNESSE LE MAROC A-T- IL BESOIN ?
Au risque de déplaire aux « jeunes du 20 Février », il nous paraît indispensable de préciser que les récents mouvements de protestations et de revendications politiques et sociales ne constituent guère une première au Maroc .Les manifestations et les marches populaires ont de tout temps jalonné l’Histoire ancienne et contemporaine de notre pays et ont été l’expression spontanée d’un peuple avide de réformes, de justice sociale et de liberté.
Par ailleurs, les faits et les événements survenus par la suite ont démontré que « les jeunes du 20 Février » souffraient d’un manque flagrant de maturité, de formation et d’encadrement sur le plan politique. En outre, il a été constaté que ces jeunes n’avaient pas l’aval du peuple marocain pour parler en son nom ni l’expérience requise pour organiser des manifestations d’une telle ampleur au niveau de toutes les villes du Maroc. C’est ce qui explique pourquoi ces marches de protestation ont été parfois « récupérées » par « certaines mouvances politiques et religieuses non reconnues et non autorisées par l’Etat » et ont été entachées par des actes de violence et de vandalisme qui prouvent s’il en était besoin, qu’au Maroc, il existe malheureusement des gens qui ne font nullement la distinction entre liberté et permissivité, entre démocratie et anarchie.
S’il est vrai que le Maroc d’aujourd’hui nécessite un vaste chantier de réformes, il a besoin également d’une jeunesse qui soit à même d’en porter le flambeau et qui soit à la hauteur de ces changements.
Mais de quelle jeunesse le Maroc d’aujourd’hui et de demain a-t-il besoin ? La réponse est simple et se limite à 10 D négatifs que la jeunesse marocaine doit éviter et à 10 D positifs qu’elle doit être en mesure d’adopter et d’appliquer. Commençons par les D négatifs.
La jeunesse marocaine ne doit pas être synonyme de Désordre, de Drague, de Drogue, de Délinquance, de Débauche, de Désenchantement,
De Défaitisme, de Désengagement, de Désespoir et de Destruction. Elle doit avoir comme principal CREDO ─ après sa foi en Dieu─ les 10 D positifs suivants :
La Discipline, la Dignité, le Dialogue, le Devoir, la Droiture, le Défi, la Démocratie, le Développement, le Dynamisme et le Don de soi.
En sachant éviter les 10 D négatifs et en optant pour les 10 D positifs, la jeunesse marocaine réussira sans nul doute à faire bouger les choses dans le bon sens et contribuera efficacement à l’édification d’un Etat de droit, au bien-être de tous les marocains ainsi qu’à la pérennité et à la grandeur du Maroc.
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7 Comments
EN peu de mots, vous avez dit l’essentiel. Bravo SI AHMED ADDOU !
La question est de savoir si cette jeunesse est capable de comprendre les règles de ce jeu des 10 D et de les appliquer comme il se doit.
Oui, on n’a pas besoin d’une jeunesse qui ne fait que draguer, hurler et casser. Le Maroc a besoin d’une jeunesse active, constructive et participative.
Joli poème ,La première question que nous devons nous poser, monsieur : de quels gouvernants le Maroc a -t-il besoin ? . vous parlez de Dignité , de Démoratie :dans les pays qui se respectent, ces deux principes viennent d’en haut et pas l’inverse : les jeunes du » 20 février » ont vu leur dignité bafouée ( avenir incertain,et surtout PAS D’EGALITE DE CHANCE ).Nos jeunes se sentent délaissés , trahis par ceus qui nous gouvernent .Tant qu’il ya des esprits mesquins comme le tien , le Dénigrement, la Démagogie (puisque le D te tient à coeur) ont encore de beaux jours devant eux ! Mon pauvre MAROC !!!!
moi, j’ajouterais les 2 autres D positifs: Docilité et Dévouement. les jeunes de nos jours sont instruits, responsables et capables de relever les défis et d’instaurer la démocratie dans le monde arabe.
moi, j’ajouterais les 2 autres D positifs: Docilité et Dévouement. les jeunes de nos jours sont instruits, responsables et capables de relever les défis et d’instaurer la démocratie dans le monde arabe.
j’ai cru naivement qu’Oujda-city faisait partie de la presse libre,je viens de constater avec amertume qu’elle fait partie de la « PRESSE GOULOU L3AM ZINE »ni plus ,ni moins
Il est, bien sur, de votre droit de ne pas reconnaitre le mouvement du 20 Févier. Mais de là à dire que ce mouvement ne représente pas le peuple marocain, il y a un pas à franchir, je suppose. Tout d’abord, les jeunes du 20 Février se sont mobilisés et ont décidé d’agir à leurs propres noms. Ceci sachant que les jeunes représentent la souche d’âge majoritaire dans notre population. Concernant la délinquance prétendue de ces jeunes activistes, je porte à votre connaissance que les jeunes délinquants sont plutôt instrumentalisés pour agir contre ceux du 20 Février. « Moul chchakour » serait, je crois, le bon exemple dans ce cadre. De plus, A si Ahmed, seraient-ce à votre avis plutôt les partis politiques marocains qui représentent le peuple ? je me suffirais à ce propos de vous rappeler que c’est à cause de ces partis que moins de 20 pour cent des votants marocains ont participé aux élections législatives 2007. Si non, je vous dirais aussi que le Roi lui-même, dans l’un de ses premiers discours, une fois au règne, a conseillé (pour ne pas dire recommandé) aux partis politiques de se réorganiser et se requalifier, sur la base de la démocratie interne. Enfin, et juste pour votre connaissance, Annaahj ddimokrati est reconnu comme parti politique au Maroc. L’association Alaadl wa l ihsane ne l’est pas officiellement, mais elle l’est de facto. La preuve en est que son action sur la scène politique n’est pas interdite à cause de manque de légitimité légale